Travel article: Escale à Curaçao

Travel blogger: Élodie Zanarelli

Trip story: Petite balade en solo

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Curaçao

Curacao 1 day - February 2020


Un dernier câlin et un dernier coucou à mes deux amours et me voilà seule assise à ma place préférée près du hublot. L’avion décolle et merde je suis du mauvais côté pour regarder mon île. Je la salue et la remercie mentalement.

Mes courtes nuits me rattrapent bien vite et je m’endors paisible en regardant la mer.

J’aperçois peu de temps après l’eau turquoise de Curaçao. L’ile est plate, aride, il y a beaucoup de cactus, quelques éoliennes, peu d’habitations et vraisemblablement une unique route.

Premier stop, le temps de trouver une carte, un petit coin pour poser mon sac et l’arrêt de bus direction Willemstad connue pour ses bâtiments colorés en bord de mer.

Je passe le tourniquet du bus et je me fais engueuler gentillement mais sûrement par le chauffeur car je n’ai pas de monnaie (foutue mauvaise habitude !). J’ai visiblement oublié quelques bons réflexes de voyageur. Heureusement, une gentille demoiselle me donne de quoi payer mon trajet et j’ai compris la leçon.

J’ai serpenté la ville tranquillement : je découvre quelques jolies demeures colorées, de l’artisanat local sympa et des fresques de street art canons, une piscine naturelle en pleine ville plutôt cool et un pont mobile plutôt étonnant. Je retrouve l’esprit dutch de Sint Marteen et du Suriname. Je m’étonne d’entendre des sonorités inconnues et du papiamento. Pourtant, rien pour m’émerveiller ; trop de touristes et pas d’intérêt culturel majeur à mon goût. Bref, l’escale me convient. 

Je m’assois sur un banc et là je trouve ce que je suis venue chercher : le temps. Gros kiff solitaire. Prendre le temps de regarder l’oiseau qui se pose à côté, le temps d’écouter les vagues, le temps d’observer la vie autour. Le temps de discuter avec les gens dont un bel échange d’une heure avec une mémé. Elle est touchante cette mamie, elle partage un peu de sa vie et me fait penser à ma mémère partie il y a deux mois.

Je remonte quelques heures plus tard dans l’avion, impatiente de retrouver Mehdi à Bogota. Ma bonne étoile est toujours là, j’ai trop envie de dormir et l’avion est bondé sauf les deux places à côté de moi 🤩

Après deux bonnes heures de sommeil, l’avion se pose sur le sol colombien, wooow, je rêvais de ce moment depuis une décennie ! Je m’incruste dans un groupe d’argentins et je passe devant 2000 personnes à l’immigration, correspondance oblige. Après un petit sprint dans l’aéroport, j’aperçois enfin Mehdi !! Gros débrief et bla-bla-bla et bla-bla-bla... Vamos a Cartagena !!

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